"Très
vite, Carlita saisit à qui elle avait affaire. Avec celui-là, tout se jouerait
dans l’interstice. Douce et soumise en public, elle alimente sa volonté de
contact en lui essuyant le front dix fois de suite devant les caméras, en lui
passant une main dans les cheveux, en lui caressant la nuque comme à un bon
gros chien qu’on veut calmer. Du même coup, elle le castre gentiment par cette
infantilisation saugrenue, comme lorsqu’elle l’appelle «Chouchou»
devant les lectrices stupides d’un imbécile magazine féminin (pléonasme)."
Extrait de Chaos brûlant