7 sept. 2012

Tout est théâtre


"Très vite, Carlita saisit à qui elle avait affaire. Avec celui-là, tout se jouerait dans l’interstice. Douce et soumise en public, elle alimente sa volonté de contact en lui essuyant le front dix fois de suite devant les caméras, en lui passant une main dans les cheveux, en lui caressant la nuque comme à un bon gros chien qu’on veut calmer. Du même coup, elle le castre gentiment par cette infantilisation saugrenue, comme lorsqu’elle l’appelle «Chouchou» devant les lectrices stupides d’un imbécile magazine féminin (pléonasme)."
Extrait de Chaos brûlant